Récits Bdsm - Page 1

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Roger et Marguerite

Chienne

Rencontre...

Fantasme lyonnais

Roger et Marguerite

 A la recherche d'un logement, j'avais repéré chez un libraire une petite annonce peu engageante, mais dont le prix et la situation me convenaient. On proposait deux pièces pour une personne seule, sans animaux, discrète, propre et non fumeur. 

Toutes ces conditions n'étaient pas pour me séduire. Hélas, je n'avais pas le choix. J'ai donc été me présenter pour visiter l'appartement. Je fus reçu par les propriétaires, un homme et sa sœur, qui se présentèrent par leurs prénoms : Roger et Marguerite. Ils m'invitèrent à boire un café dans la cuisine qui faisait office de salon, pour, avait dit Roger d'une voix grave, bavarder un peu. En fait de bavardage, je fus d'abord détaillé des pieds à la tête. L'âge des propriétaire était difficile à évaluer. 

Roger éclaira indirectement ma lanterne en déclarant qu'il était en préretraite ce qui m'étonna. Il devait sa bonne conservation apparente à une qualité de peau assez remarquable. Il semblait avoir l'épiderme d'une femme de quarante ans sur des volumes d'une homme plus âgé. Sa sœur, plus jeune, en robe de chambre et en pantoufle, était maquillée comme une vieille prostituée . 

Exception faite d'un catalogue de lingerie fine qui traînait sur la table parmi des travaux de couture et d'une télévision qu'ils n'avaient pas jugé bon d'éteindre, on aurait pu se croire dans une salle d'opération tant la pièce semblait propre et désinfectée. 

Avant même qu'on me permette de visiter les lieux on me notifia les règles et coutumes de la maison. On insista lourdement: pas question de beuveries, de drogue, pas de musique après 22 heures et interdiction absolue de fumer,.... quand on fume, on a la bouche comme un cendrier avait souligné Marguerite. Je ne comprenais pas exactement en quoi l'état de ma bouche les concernait d'une façon ou d'une autre, quoi qu'il en était, je ne fumais pas ce qui me valut des félicitations intempestives de leur part. En outre il fallait nettoyer ma portion d'escalier hebdomadairement, le mercredi après-midi de préférence, pour qu'une fois au moins, avait soupiré Marguerite les yeux levés au ciel, toute la maison soit impeccable. 

Hypocritement, j'ai prétendu que toutes ces conditions me paraissaient bien naturelles. Ils me posèrent toutes sortes de questions sur ma situation financière, sur quoi on me convia enfin à faire le tour du domaine. Au rez-de-chaussée on m'indiqua une porte derrière laquelle se trouvait la chambre de Marguerite et une autre qui donnait sur une salle de bain. Roger dormait dans le grenier. Les deux pièces du premier étage étaient, comme celles d'en bas, d'une propreté irréprochable. Une odeur persistante d'eau de Javelle imprégnait toute la maison qui était d'une austérité monacale. Pas la moindre décoration ornait les murs. 

 J'étais loin d'être conquis. La perspective de louer un appartement dont les propriétaires habitaient dans la maison ne me réjouissait d'autant moins que ceux-ci m'apparaissaient plutôt comme des obsédés de la propreté. Comme le loyer était particulièrement attrayant je me suis décidé et j'ai signé le bail. 

 Le jour même de mon installation, je fus dérangé par les va et vient de Roger. Sans cesse il montait et descendait de la cuisine vers sa chambre. Il était impossible de faire deux pas dans cette maison sans le rencontrer. Comme la volée d'escalier était très étroite, cela donnait chaque fois lieu à des politesse d'un autre âge, chacun proposant à l'autre de le précéder. Souvent je m'aplatissais contre le mur, pour lui laisser le passage, sans arriver à ce que le croisement se fasse sans un furtif contact physique que de son côté, Roger semblait avoir un malin plaisir à provoquer. 

Quant à sa sœur, quasiment embusquée dans sa cuisine, elle semblait considérer que de simplement marcher dans ce petit couloir était déjà une offense au travail de nettoyage qu'elle y faisait. Un paillasson démesuré trônait dans l'entrée, j'avais beau y frotter bruyamment les pieds, chaque fois son regard noir m'accompagnait pendant que je regagnais l'appartement. 

 Dès mes premières heures dans cette terrible maison, je dus reconsidérer l'opinion que je m'étais faite des propriétaires. Un soir, vers 23 heures, j'entendis le pas de Marguerite qui se rendait chez son frère. Quelques instants plus tard les ressorts d'un lit grincèrent et le plancher fut ébranlé dans un rythme qui ne laissait planer aucun doute sur les activités auxquelles frère et sœur se livraient là-haut. Ma foi, pensai-je, pourquoi pas ? On soulage sa détresse comme on peut il n'y a aucune raison pour que l'intimité des autres soit moins sordide que la nôtre. Jusqu'à preuve du contraire, l'inceste librement consentie entre deux personnes majeures n'est pas encore un délit.

 Quelques jours après, en début d'après-midi, alors que je m'étais assoupi, je fus réveillé par des bruits suspects venant cette fois-ci du rez-de-chaussée. Rires et gloussements provenaient de la cuisine dont la porte était exceptionnellement fermée. Je n'en étais pas certain, mais il me sembla repérer une voix féminine qui n'était pas celle de Marguerite. Je me suis discrètement posté sur le palier et mes soupçons furent confirmés quand, un paquet à la main, une superbe femme s'encadra dans le couloir accompagnée par Roger qui la félicitait pour ses " choix ", c'était disait-il des articles d'excellente qualité ... dont elle aurait l'usage pendant des année... Marguerite rappela la dame, car elle avait oublié le catalogue... 

 De quel genre d'article pouvait-il bien s'agir ? Les gloussements que j'avais nettement entendu ne prêchaient pas pour de l'argenterie… Des images troubles me vinrent à l'esprit. L'idée que quelques instants plus tôt cette femme s'était peut-être dévêtue devant Roger et Marguerite pour essayer des sous-vêtements, me troubla . 

Qu'une personne aussi distinguée vienne acheter des produits de ce genre dans un endroit aussi sordide excitait ma curiosité. En vérité j'étais simplement jaloux. Roger et Marguerite m'apparurent sous un jour nouveau. Obsédés de la propreté, peut-être, mais en définitive, bien plus délurés sexuellement que je ne l'étais. 

 Les choses sérieuses, si l'on peut s'exprimer ainsi, commencèrent exactement dix jours après mon arrivée, un mercredi après-midi. Je nettoyais ma portion d'escalier, quand Roger monta en compagnie d'une demoiselle de mon âge en tenue de jogging. Roger s'excusa de déranger mon travail. La jeune fille s'arrêta pour me laisser le temps de terminer une marche. 

Roger lui donna une petite claque impatiente sur le derrière. L'air embarrassée, elle enjamba le seau et poursuivit son escalade. La porte de la chambre dut rester ouverte. Un silence inhabituel s'empara de toute la maison du fait qu'en bas, la télévision s'était tue. Quelques minutes plus tard, stupéfait, j'entendis Roger dire: "Et bien qu'est-ce que tu attends pour te déshabiller... ". Il y eut des bruits d'étoffes, et un assez long silence, puis la voix de Roger insista, " .....la petite culotte... ". Soudainement, les sonorités colorées d'une fessée envahirent très impudiquement la cage d'escaliers. J'en étais stupéfait. Dans quel maison de fou étais-je tombé ? Les claques diminuèrent et s'éteignirent. J'entendis Roger exiger : " Retourne-toi... ", la demoiselle supplier, " ....non, pas par là.... " , Roger insister : " Aller ! Pas d'histoire ". Elle répondit : " doucement,...c'est beaucoup trop gros... ", il y eut des " non ", ..." ça ne va pas entrer "..., " mais si..., mais si... ",.... " détends-toi ",.... et un cri plus vif. 

Les ressorts du lit grincèrent, le rythme s'accéléra jusqu'à la conclusion ou Roger laissa échapper une sorte de beuglement . Quelques instants plus tard, en apnée sur le palier, je vis la jeune femme redescendre discrètement l'escalier en fuyant mon regard. L'ensemble n'avait duré que quelques minutes. Roger la suivit de peu et se permit un clin d'œil salace à mon égard. 

En bas j'entendis Marguerite demander à son frère si tout s'était bien passé et s'il pensait qu'elle conviendrait. Roger répondit qu'à son avis elle n'irait pas beaucoup plus loin, c'était prétendait-il, une cruche..., nous verrons bien.. soupira Marguerite, quand revient-elle ?.. Je n'en sais rien, répondit Roger, elle court chaque midi dans le parc. 

 Qu'à son âge Roger puisse sans aucun complexe s'adonner à ce que je venais d'entendre, qui plus est avec une jeune femme manifestement consentante, me piqua au vif. Les abordait-il dans le parc pour leur proposer tout de go une fessée, prélude à d'autres réjouissances ? Cela me parut inimaginable. Et pour quelles mystérieuses fonctions était-elle sensée convenir ? Ce n'était certainement pas par distraction que Roger avait laissé la porte ouverte. 

A partir de ce jour-là je décidai d'éviter de le croiser trop souvent. Si, je pouvais différer mon départ quand je l'entendais sortir de sa chambre, il était impossible de l'empêcher de la quitter au moment où je montais, ni de surgir derrière moi, quand je passais devant la cuisine. 

En descendant je sentais leur regard fixé sur ma braguette, et en montant, les yeux semblaient se planter comme des fléchettes dans mon dos... Il était manifestement impossible de faire deux pas dans cette maison sans les rencontrer. J'avais le sentiment d'être sous surveillance et en sursit.

 Le plus ennuyeux et le plus déroutant était qu'imperceptiblement Roger et Marguerite s'installaient dans mes fantasmes. Je me sentais comme une boule sur un plan incliné qui conduisait inexorablement vers l'image fondatrice : moi, et non pas cette jeune femme, couché en travers de ses genoux, les fesses offertes pour le châtiment.... et la douloureuse pénétration, et ceci, sous le regard bienveillant de Marguerite. 

Je ne pouvais pas empêcher ces images de surgir et cela devint le scénario favori de mes plaisirs solitaires. La nuit, je m'enfermais à double tour craignant qu'il fasse irruption. Chaque soir un concert de bruits suspects provenait soit d'en haut, soit d'en bas. Frère et sœur continuaient leur relation incestueuse pendant que, sous duvets et couvertures pour étouffer le son, j'expérimentais sur mon postérieur toutes sortes de claques. 

 Quelques jours plus tard, en rentrant de l'université en fin d'après-midi, j'arrivai devant la porte de la maison en même temps que Roger, la jeune femme qu'il avait qualifiée de cruche et une troisième personne plus âgée. Ils me précédèrent dans l'étroit couloir qui menait vers l'escalier. Roger présenta le nouvel arrivant à sa sœur. 

Il s'agissait d'un monsieur, qui, ayant reçu le catalogue était très intéressé par quelques articles et souhaitait les examiner de plus près. Déclarant que c'était bien naturel, on achète pas un chat dans un sac, n'est-ce pas , Marguerite salua chaleureusement le vieux monsieur. Tout ce monde dans le couloir me bloquait l'accès à l'escalier. Ses yeux fichés dans les miens, Roger tapota les fesses de la demoiselle en disant : " Va déjà te préparer et te rafraîchir nous arrivons tout de suite ", puis ils invitèrent le vieux monsieur à boire un verre. En entendant cette phrase, mon rythme cardiaque s'emballa et j'eus soudainement très chaud. L'espace d'un instant j'avais cru qu'il s'adressait à moi. Le couloir se dégagea. J'ai regagné mon poste d'observation sur le palier.

 J'entendis la voix de Roger vanter les mérites d'un nouveau modèle de vibromasseur importé directement du Danemark , au nom suggestif : " Les Couilles de Satan ". L'originalité du produit, expliquait Roger, était la possibilité, une fois introduit, de pouvoir en augmenter le volume de l'extrémité, de telle sorte qu'il devenait difficile, voire impossible à expulser. On pouvait se livrer à n'importe quelle activité sans risquer de le perdre, quand tout était paré pour une pénétration plus naturelle, il suffisait de dégonfler la partie immergée, l'enlever et d'y aller gaiement. Pile ou face, garantissait Roger, ça entrait comme dans du beurre...

 Les développement de Roger et les réminiscences associées aux " Couilles de Satan " me coupèrent la respiration. La liberté avec laquelle ils abordaient ces sujets me paralysa de stupeur. 

 Ensuite, le vieux monsieur s'intéressa à une série de cravaches et demanda si les conditions de vente étaient identiques que pour les autres articles. Roger fut affirmatif mais déclara que pour une démonstration de ce genre de produit, il fallait attendre que l'occasion se présente. C'était disait-il, délicat. Le vieil homme répondit : Bien sûr, bien sûr, je comprends, mais je présume que c'est une question de moyen et je suis prêt à de gros sacrifices,... 

La voix offusquée de Marguerite le coupa : Mais pour qui nous prenez-vous ! Nous ne travaillons qu'avec des bénévoles, des passionnés... Roger ajouta : Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte, c'est à peine si nous arrivons à couvrir nos frais... Toutes ses remarques m'atteignirent comme un coup de poing dans le ventre. Quand Roger et son client, un coffret à la main, commencèrent à monter les escaliers, je me suis retranché silencieusement dans l'appartement pour en ressortir dès qu'ils étaient en haut. A ma grande déception, on referma la porte si bien que j'en fus réduit à imaginer la scène. Nul doute qu'ils expérimentaient sur ou plutôt dans la jeune femme les fameuses " Couilles de Satan ". 

Quelques minutes plus tard, le coffret sous le bras le vieil homme redescendit. Penché sur la balustrade, Roger lui garantit qu'il ferait l'impossible pour lui proposer dans les meilleurs délais une démonstration a propos des cravaches. Il laissa la porte ouverte et je l'entendis taper dans ses mains et s'exclamer : " A nous deux maintenant... ". En bas, Marguerite conversait avec le vieil homme sur la difficulté de trouver des personnes motivées pour les démonstrations. La porte de la chambre de Roger était restée ouverte. 

Silencieusement, j'ai gravi quelques marches, la curiosité me tenaillait, j'ai risqué de pointer la tête pour observer, le souffle coupé, Roger, pantalon et caleçon baissé, qui brandissait devant la jeune femme agenouillée nue, un engin d'une taille qui me parut redoutable. Je n'ai pas osé rester plus longtemps et risquer de me faire surprendre, j'ai descendu quelques marches. 

Après la fessée, le lit grinça dans le staccato rythmé que je commençais à bien connaître, aussi bien que le beuglement de Roger qui clôtura la séance. Je me suis retranché dans l'appartement au moment où ils commencèrent à descendre l'escalier. Au niveau du palier, la voix forte de Roger célébra l'événement en s'exclamant: Je t'avais bien dit que ça entrerait comme dans du beurre.

 Cette épisode augmenta ma confusion. Ce n'était pas de lingerie fine qu'il s'agissait mais de matériel pornographique ! La perspective qu'ils étaient à la recherche de cobayes pour des démonstrations de cravaches, fouets et accessoires érotiques m'inspira plus que jamais dans mes plaisirs solitaires. Force était de constater que Roger et marguerite avaient élu domicile dans mes fantasmes et que je ne faisais pas la moindre tentative pour les en déloger...

 Une semaines plus tard, alors que je nettoyais de nouveau le palier, un jeune homme que je ne connaissais pas monta l'escalier suivi cette fois ci, par Roger et Marguerite. La porte d'en haut resta ouverte... La curiosité l'emporta. Discrètement j'ai monté quelques marches et j'ai tendu l'oreille... 

 Le jeune homme dut se déshabiller spontanément car après quelques minutes où aucune phrase ne fut prononcée, j'entendis le son d'une claque et Marguerite s'enthousiasmer qu'un joli derrière comme celui-là méritait un assaisonnement très épicé,... De fait, la fessée qui résonna dans toute la maison me parut plus flamboyante que celle de la semaine précédente. Je soupçonnais Marguerite d'être aux commandes. 

Après l'inondation vient la décrue... J'entendis Marguerite ânonner des voilà,.... C'est fini maintenant... puis elle demanda à Roger : Où as-tu mis la cravache ? Etonné Roger répliqua : Mais enfin Marguerite, ...tu sais bien que c'est trop tôt,.... Elle insista : où ? Roger répondit : Dans la commode... mais je crois que ce n'est pas une bonne idée... Puis Marguerite s'adressa au jeune homme : Nous allons te faire découvrir des nouvelles sensations... 

J'entendis le jeune homme protester. Écoutez,... nous étions bien d'accord sur les limites.... Marguerite insista : juste pour essayer,.... tu sais bien que les limites sont là pour être transgressées ... Au milieu d'une salve de baisers, de gloussements, de petites claques, on négocia. Le jeune homme prétendit que cela allait laisser des traces. Roger lui garantit qu'elles se résorbaient en moins d'une semaine. Quand on parla intensité et nombre, je sus qu'il avait perdu la partie. Une salve proposait Robert,... quelques frappes... surenchérissait Marguerite. Le jeune homme prétendit négocier un chiffre précis. Ils marchandèrent comme des touristes dans un souk pour s'accorder sur la demi-douzaine. 

 Frère et soeur se chamaillèrent sur la posture dans laquelle la petite biche allait recevoir la délivrance. Marguerite le voulait agenouillé sur le sol devant le lit, bien cambré, face à Roger. Roger préférait quelque chose de plus sobre. Pour tester la volonté du petit, il le voulait simplement debout, légèrement penché, les mains bien à plat sur le lit avec interdiction de les ôter sous peine de doubler la punition.. Marguerite insista, ...toi et ta satanée sobriété..... 

Elle eut gain de cause. Résigné, le jeune homme n'intervenait plus dans la conversation. J'entendis Marguerite dire à Roger : Tiens-le bien, puis un sifflement accompagné d'un claquement sec et un cri de douleur. Le jeune homme protesta. Je l'entendis rouspéter : vous êtes folle ! Ca fait terriblement mal !. Marguerite dit : Mais non, la première fois ça surprend un peu, laisse toi aller à tes sensations... Elle frappa une nouvelle fois puis s'énerva : Mais tiens-le mieux ! Les sifflements, les claquements et les cris se succédèrent rapidement. Marguerite proposa de l'attacher, puisqu'il gigotait comme une anguille, il y eut manifestement un pugilat qui se termina par la chute d'un corps qui ébranla le plafond. 

Quelques instants après, entièrement nu, ses vêtements et ses chaussures à la main, le jeune homme dévala l'escalier en marmonnant qu'ils étaient cinglés. Je l'ai vu descendre, d'abord de face, pénis et testicules valsant dans la course, puis de dos, les fesses et cuisses lézardées de longues traces rouges qui me glacèrent le sang. Craignant que Roger ou Marguerite ne suivent le même chemin, je suis redescendu sur le palier. En haut j'entendis Roger, fâché, dire à sa sœur qu'elle était stupide . Je t'avais pourtant bien dit que c'était trop tôt ! Chaque fois c'est la même chose, ton impatience nous perd.... il ne reviendra plus ! Elle répondit et je fus terrifié par la solidité de l'érection qui en résulta : je n'en pouvais plus d'attendre... 

Tu sais bien que j'en ai besoin... Mais tu les massacres ! L'interrompit Roger, tu es malade, va te faire soigner ! Marguerite répliqua : Tu en trouveras d'autres ! Son frère ne décolérait pas : tu crois que c'est facile ! Tu n'as qu'à y aller toi ! Essaye ! Sa sœur dédramatisa : Tu aimes les débusquer, ne viens pas me prétendre le contraire... La question n'est pas là trancha Roger, bien sûr que j'aime ça, mais grâce à ton impatience, nous n'arrivons jamais là où nous voulons aller ! A peine on n'a commencé le travail que tu te débrouilles pour tout gâcher ! Depuis que j'ai eu l'idée d'offrir ces démonstrations nous avons doublé notre chiffre.... Tu n'arrives plus à te contrôler ! Il faut chaque fois recommencer à zéro ! Marguerite s'adoucit : Je suis désolée, écoute, la prochaine fois je ne ferai rien, je te laisserai mener l'affaire jusqu'au bout, je n'interviendrai que quand tu me le demanderas..

 Comme la fois précédente, en apnée sur le pas de ma porte, prêt à la refermer dès que l'un ou l'autre commencerait à descendre, je tendais l'oreille. Ils parlèrent moins fort et je ne pus capter que des brides de conversations qui achevèrent de glacer le peu de sang qu'il me restait. Un début de phrase inaudible de Marguerite se termina par " ......... le gars d'en bas... ", au milieu d'une autre, j'entendis clairement Roger dire : " .......laisse moi faire, il sera bientôt mûr ". 

 L'effroi me figea. Je me sentais comme un lapin prisonnier d'un faisceau lumineux. Quelque chose se brisait à l'intérieur de ma personne. C'était comme si un pan entier de celle-ci avait bifurqué dans un autre monde. J'ai tenté de résister. Après tout, ce n'étaient que des fantasmes, n'est ce pas ? 

Il suffisait de refuser. " Non, vous vous méprenez, je ne suis pas intéressé par ce genre de jeu... ". Mais c'était un mensonge. J'étais bel et bien intéressé par ce genre de jeu. A chaque pas dans cette maison, je m'attendais à une approche de leur part. Je me perdais en conjectures quant à la méthode qu'ils allaient employer. De quel côté viendrait le coup de grâce ? Je me conduisait de plus en plus comme un condamné résigné à accomplir sa sentence. 

Chaque fois que j'entendais Roger gravir les marches mon cœur battait soudainement plus vite, je cessais de respirer, craignant (ou fallait-il déjà avouer, désirant ?), que le pas s'immobilise devant la porte. Pendant trois jours rien ne se produisit. 

 Puis l'engrenage fatal s'est mise en route. J'ai trouvé une enveloppe sur le palier. Elle contenait une série de photos en couleur de fesses masculines et féminine, à des degrés divers " d'assaisonnement " comme aurait sans doute dit Marguerite. Plus ou moins rouges, certaines bleues tant l'hématome était important, d'autres lardées de fines traces rouges formant des damiers et des étoiles, les postérieurs occupaient tout le champ des photos qui avaient l'air de sortir d'un dictionnaire médical. Le plus invraisemblable était que ces clichés m'excitaient. Sans trop y croire, j'entretenais l'idée que toute cette affaire n'était qu'une sorte de plaisanterie malsaine. 

Mais une voix intérieur chuchotait impérativement que très bientôt, on allait faire ce genre de cliché avec ma personne comme modèle. Je ne quittais plus cet appartement que pour aller me ravitailler dans une épicerie à deux pas de là. Avec une fine baguette de plastique que j'avais trouvé chez un quincaillier du quartier je me suis fustigé l'intérieur d'une cuisse. La douleur était si vive que j'en fus refroidi. Était-ce cela dont je rêvais ? Je pris conscience du fossé qu'il y avait entre la réalité et le fantasme. Il était hors de question que je me soumette à un traitement de cette nature. 

 Pendant plus d'une semaine, Roger et Marguerite me harcelèrent en déposant tout les deux jours une enveloppe contenant des photos plus suggestives les unes que les autres : fellations, pénétrations, jeux de langue, godemichés de tailles croissantes jusqu'à atteindre des volumes impensables, fouets, cravaches, femmes, hommes, spectateurs,.... Les clichés s'organisant en un crescendo qui se termina sur une série particulièrement abjecte ou l'on voyait nettement Marguerite déféquer directement dans la bouche d'une jeune femme immobilisée par des liens sur la table de la cuisine, autour de laquelle étaient assis plusieurs convives. 

Littéralement, ce courrier m'asphyxia. Ce n'était plus un jeu. Toutes ces choses s'étaient vraiment passées dans cette maison de cauchemars. Deux jours plus tard j'eus la désagréable surprise de constater qu'il n'y avait plus d'enveloppe sur le palier. Ce silence me terrorisa plus que tout le reste. C'était comme si on avait sonné le glas. Toutes ces photos me laissaient exsangue. L'étau se resserrerait. Dans la maison, les va et vient de Roger et Marguerite continuèrent comme d'habitude sans nouvelles visites. Quant à moi, je n'étais plus maître ni de mes pensées, ni de mes désirs. Les images les plus folles dansaient la sarabande dans ma tête. L'attente confinait à l'épouvante.. Une semaine entière défila dans cette oppression insupportable. 

Comme un toxicomane j'espérais l'arrivée d'un nouveau courrier et je vérifiais sans cesse si aucune enveloppe n'avait été déposée. Je me sentais perdu, délaissé, trahi. Le dimanche matin je trouvai une boite à chaussure devant ma porte avec un mot laconique sur une carte de visite : 

 Tu as trois jours pour venir te présenter nu.

 A l'intérieur du paquet il y avait un gros vibromasseur en matière plastique muni d'une sorte de mécanisme qui permettait d'en gonfler l'extrémité : les fameuses " Couille de Satan ",... 

 L'apparition de cette boite et surtout les quelques mots agirent comme une catharsis. Je fus pris d'une peur panique et simultanément, d'un immense soulagement.

 Je passai la journée dans un état second. Une toute petite partie de moi prêchait encore que cette affaire était extravagante et qu'il fallait quitter cet immeuble au plus tôt. L'autre avait déjà abdiqué. J'étais comme pris dans une spirale, inexorablement conduit vers une fatalité qui avait pris le visage de Roger et sa sœur, qui, au bout d'un long tunnel, cravache à la main m'attendaient. La première fois que j'introduisis l'appareil je fus déconcerté par la douleur et le peu d'effet qui en résulta. Le décalage entre la réalité et les images les plus folles qui me traversaient la tête m'épouvantait. Je me suis obstiné. De nombreuses fois par jour, en variant les positions, je m'empalais décidément sur le gode, puis le gardais plusieurs heures en moi. 

 Trois jours plus tard, vers 11 heures, nu, j'épiais tout les bruits de la maison. Roger était chez lui, j'entendais son pas sur le plancher. La télévision était allumée dans la cuisine. Des effluves de choux montait dans la cage d'escalier. Cette odeur avait quelque chose d'incongru. On aurait pu se croire dans une famille sans histoire... Dix fois, vingt fois, j'ai ouvert silencieusement la porte, j'ai monté quelques marches de l'escaliers, pour redescendre me réfugier chez moi. 

A chaque nouvelle tentative, je me lavais les parties et me brossais les dents. J'aurais tant préféré qu'eux viennent me chercher ou qu'ils aient simplement fixé une heure. Mais la manoeuvre avait été bien pensée. Parfois Roger descendait bavarder en bas avec sa sœur. De tergiversations en tergiversations, la journée défila à toute allure, sans que me décide à monter sur l'échafaud. Je me suis endormi avec dans la tête un chaos d'images, de cris et de sang.

 Le matin, vers dix heures trente, je fus très contrarié en entendant Roger quitter son appartement et sortir de la maison. Le faisait-il exprès ? Pendant plusieurs heures j'ai tourné en rond comme un lion dans une cage. J'avais déjà un jour de retard et nul doute qu'on allait me le faire payer. Dans l'après-midi, il revint en compagnie du vieux monsieur de l'autre jour. 

Nu sur le palier, je pestais contre ce nouveau contretemps. Pourquoi ce vieil obsédé était-il encore là ? Le visiteur demanda à Marguerite ce qu'elle avait de nouveau dans ses trésors. Elle vanta les vertus d'un petit coffret en bois de merisier rouge incrusté d'ivoire qui contenait une collection de martinets, fouets et cravaches de la plus haute facture, comme le coffret lui-même, magnifique travail de marqueterie. Il y eut une longue conversation qui acheva le travail de sape dont j'étais la victime depuis mon arrivée dans cette maison infernale. Le vieil homme avait demandé à Roger quelle était, en fin de compte la différence entre un fouet et une cravache. La question me traversa comme un poignard et me cloua sur place. 

 J'entendis la voix de Roger expliquer que la cravache est au fouet ce que le pied à coulisse est au ruban mètre.... Le vieil homme se mit à rire. Roger continua : il n'y a pas de commune mesure.... Sous le fouet, la douleur est si intense, qu'on ne peut même plus déterminer avec exactitude l'endroit de la frappe. C'est comme une lame de fond, un raz de marrée.. 

Il vous laisse dans un état difficilement descriptible de confusion et de désordre, submergé par des sensations trop fortes et globales pour être décomposées et analysées. Les propos de Roger me parvenaient distordus, à la fois très éloignés et curieusement proches. Le fouet disait la voix se délivre sans retenue. Comme un moteur diesel, il prend sa vitesse de croisière et ne tourne convenablement qu'à ce seul régime. Trop faible, il s'écrase mollement, trop fort, ce n'est pas nécessaire, le rendement n'est pas meilleur... 

Le fouet, insistait Roger, d'emblée vous possède et vous dépossède, il s'abat sur vous sans discernement comme un lion sur une proie si petite qu'il n'en fait qu'une bouchée.. Dès la première frappe, il vous anéantit... Du haut de l'escalier, les phrases semblaient émerger d'un puits profond . Détachés les uns des autres, les mots voltigeaient autour de moi comme des corbeaux pour planter leurs becs dans ma chair. Je fus pris de vertige et je crois bien que j'ai perdu connaissance pendant quelques secondes. La voix de Marguerite, déformée, plus grave, se maria à celle de Roger pour former une musique hallucinante. 

Il avait dans le fouet, disait on, une sauvagerie tribale. Dans le creux de la main il donne une joie comparable à celle que l'on peut ressentir en apprivoisant un fauve. Il est vivant, il frétille d'impatience.. il est animé au sens noble du terme,... doué d'une vrai personnalité. Au repos, allongé sur une table ou pendu à un clou la bête somnole mais ne s'endort jamais. Elle veille.... Toute sa puissance est intacte au contraire de la cravache qui ne trouve sa personnalité que dans la relation... On s'adonne au fouet comme à une activité sportive. On s'y défonce. C'est une drogue. Il n'y a pas de mots pour rendre compte de cette expérience. C'est une purge... 

Manier le fouet, disait la voix rocailleuse, c'est se lancer dans un voyage initiatique vers ses origines, dans le passé atavique de l'humanité.... Les mots et les phrases m'atteignaient tantôt par paquet, tantôt par vagues successives, associés à des images où je me voyais dans une forêt, porté nu par une meute d'hommes et de femmes, vers un grand arbre ou m'attendaient Roger et Marguerite, fouet à la main.... il ne se préoccupe pas de ce qu'il engendre, poursuivait la voix lancinante, il est indifférent à sa victime, il s'en nourrit, il est sans projet, et dans ses fins ultimes, il n'engendre que la mort. 

Le supplicié est réduit à une masse de chair sanguinolente... Il a changé de condition. Le fouet dénature. Ce n'est plus un homme.... Au fond, le fouet est un exercice solitaire... La cravache n'a pas cette démesure. Elle est austère, rectiligne, rigoureuse, cinglante et précise comme une horloge. Avec elle, tous les réglages sont permis. Il faut en nuancer l'usage selon les résultats que l'on espère obtenir, car c'est bien de cela qu'il s'agit : obtenir des résultat. Son intervention est chirurgicale. Contemporaine de l'école, avec la cravache naît la pédagogie et l'altérité. Elle est contractuelle... Elle éduque, elle redresse, elle rectifie, elle corrige, elle encourage, elle discipline... La cravache demande qu'on en use en bon père de famille... 

Avec elle, la douleur prend sa source au point d'impact, clairement identifiable, puis, comme milles petites aiguilles, irradie le corps des pieds à la tête, jusqu'aux méandres les plus reculés du cerveau. La cage d'escalier s'était transformée en un entonnoir glauque ou les mots et les phrases tourbillonnaient dans un maelström . Cramponné à la balustrade, oscillant comme un homme ivre, j'étais aspiré. La voix incantatoire m'atteignait de plus en plus déformées et ralenties, comme provenant d'un autre espace temps. J'eus une sorte d'illumination : peut-être qu'au delà d'une certaine frontière, la douleur connaîtrait une transfiguration qui la rendrait désirable, rédemptrice.. Le martèlement repris, implacable : une bonne maîtrise de son exercice permet de choisir précisément les points d'impact comme autant de cibles différentes. Les main, l'intérieur des cuisses, l'aine, les seins, la plante des pieds, l'anus, le scrotum, et les fesses bien entendu...... 

Comme un paysan qui laisse une partie de ses champs en jachères pour ne pas les épuiser, la cravache est sélective. Elle autorise une bonne gestion de toutes ces surfaces, qui, vibrantes, vous tendent les bras, et sont comme une terre qui supplie d'être ensemencée ou des pages blanches sur lesquelles, à la plume, on couchera un poème, qu'on signera.... 

A force d'osciller je me suis retrouvé en déséquilibre. J'ai cru que j'allais basculer et m'écraser au fond de l'entonnoir. Cela me réveilla. L'illumination s'envola avec les oiseaux et le tourbillon. La cage d'escalier reprit sa forme habituelle avec son odeur d'eau de javelle additionnée d'un restant de choux de la vieille. La conversation me parvenait clairement. Le vieil homme eut un rire et s'enthousiasma : C'est incroyable ! Je suis stupéfait ! Et terriblement séduit. Vous me donnez le vertige... 

Cette façon d'en parler, ces comparaisons.... Et n'oublions pas, précisa Marguerite, que la cravache ne se contente pas de punir, elle récompense,... Polyvalente, elle se promène, elle s'insinue, elle caresse, elle guide, elle énerve, elle tergiverse entre patience et impatience, elle joue la comédie, elle surprend, elle est joyeuse, espiègle, funambulesque, personne ne résiste à sa séduction.... 

 Enchanté par toutes ces explications, le vieil homme se déclara très tenté par ce coffret prodigieux, qui hélas, coûtait " les yeux de la tête ", et il s'inquiéta de savoir si on allait bientôt pouvoir lui organiser une petite démonstration. Roger répondit malicieusement qu'il espérait pour aujourd'hui même lui faire " une bonne surprise ", puis ils se turent. 

 Dans le silence qui suivit, le bruit de ma respiration et les battements de mon cœur s'amplifièrent jusqu'à devenir assourdissant. Je fus pris d'un frisson. Sous la lumière blafarde du néon, mon corps, dont le sexe s'était rétracté comme lorsqu'on quitte une eau glaciale, m'apparut comme une volaille déplumée et n'aurait pas dépareillé pendu à un étal de boucherie. Le sortilège s'était évanoui . J'eus douloureusement conscience du caractère sordide de ce qui m'attendait en bas, sans pour autant cesser de penser une seule seconde, que ce destin était inéluctable. C'était l'heure. Je suis allé au rendez-vous.

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Chienne

 Il revient souvent ce rêve, l'envie le désir l'excitation ou la peur de le voir se concrétiser je ne sais pas. C'est un jour comme un autre sauf qu'aujourd'hui tu en as décidé autrement. Tu t'informes d'abord sur ce que je porte comme tous les jours tu veux sûrement savoir si je continue d'obéir à tes ordres concernant les sous vêtements que tu m'as interdit de porter. 

Sans que je m'y attende tu m'ordonne de me mettre nue de poser mon clavier au sol d'attacher mon collier autour de mon cou et d'attacher la laisse au pied du bureau c'est ainsi que tu as décidé que je serais toute la journée. j'ai protesté alors tu as décidé que cela se prolongerait dans la nuit. Tu m'as interdit de jouir me faisant me branler ou m'engoder au gré de tes fantaisies.  

Dans mon rêve je sais que je n'appréciais pas du tout me sentant tout à tour très soumise, très humiliée et au bord de la jouissance que je te suppliais de m'accorder. Durant cette journée j'ai du te demander l'autorisation des moindres de mes mouvements. 

Manger, boire, allez aux toilettes, fumer tout ce que je désirais faire devait impérativement passer par la question, l'attente de la réponse et le merci obligatoire. Ce rêve m'a réveillé plusieurs fois provoquant chez moi la révolte, le désir l'excitation.. 

Tesse© nexoid@voila.fr

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Rencontre...

 Ce qui suit est le fruit d'un hasard heureux... 

 C'était il y a une dizaine d'années déjà, quelque part en Wallonie (B). Je flirtais alors avec la quarantaine, l'âge d'or de la drague, de la baise, du sexe... Et, comme je sortais tout juste d'un divorce, la "bête" qui sommeillait en moi, se manifestait de façon plus en plus voyante. 

Résultat des courses, des masturbations répétées pour se soulager. Un bel après-midi donc, je me décidais de faire un saut jusqu'à Charleroi; un ami m'avait refilé quelque bonnes adresses où j'avais selon toutes probabilités l'occasion de faire des rencontres, du genre "étudiantes" ou encore de jeunes femmes qui "oublient" le temps dans l'un ou l'autre tea-room ...

Et, c'est ainsi que je me retrouvais, après quelques tentatives infructueuses dans un café qui ne payait vraiment pas de mine mais qui affichait un large public de couples et quadragénaires du genre BCBG... tout mon truc. 

 Je tentais donc la chance et m'installais sur un tabouret au comptoir... un emplacement que j'avais "ciblé" parce qu'il me donnait une vue agréable sur un couple de jeunes femmes particulièrement alléchantes, l'une du moins: brune, 1,70/1,75 peut-être, en tenue ultra-moulante et avec une paire de jambes à damner un saint! L'autre, pas mal non plus ne dévoilait rien de son anatomie: elle était sanglée de vêtements noirs et de botte, style cavalière, hautaine me semblait-il. 

Après deux, trois whisky peut-être, je "risquais" la conversation. Et comme mes interlocutrices ne semblaient pas farouches, je leur proposais un drink, puis un second. Après les banalités d'usage (et l'effet de l'alcool sûrement), 'j'en veins à parler de mon récent divorce et de mon "manque" qui se faisait cruellement sentir. Croyez-moi ou non, je bandais déjà comme un taureau! Inconsciemment (???), j'en suis venu à parler des mes désirs et il me souvient avoir dit à une de mes interlocutrices qui dévoilait de plus en plus ses (jolies) jambes que j'étais prêt à tout (ou presque) pour faire l'amour... même à me soumettre aux caprices les plus bizarres de ma partenaire. 

Ce fut , je le pense, le déclic! 

Et, cette fois, c'est ma seconde interlocutrice qui prit (enfin!) la parole. "Seriez-vous prêt à vous soumettre à tous nos caprices"? Ah, l'alcool. Bien entendu rétorquais-je! La glace était bel et bien rompue. Assez bizarrement, Nadia ( la jeune femme bottée) me demanda si j'étai homosexuel? Je luis répondais tout aussitôt que je ne m'étais jamais possé la question et n'avais pas d'expérience en la matière... si ce n'est l'une ou l'autre "branlette" entre copains  à l'époque de l'adolescence. 

Excité comme pas deux, Nadia, après un regard complice à son amie Nicole, proposa de tester mon obéissance. Il est vrai que j'avais dit être ouvert à tout! Et c'est ainsi que moins d'une heure plus tard, je me retrouvais dans un ciné X à CHARLEROI (ciné qui existe toujours d'ailleurs)... avec mes deux protégées. Imaginez la scène, moi, la bite toute dure et mes deux rencontres de passage de plus en plus énigmatiques. 

 Le cinéma était fréquenté uniquement par des messieurs, âgés voire très âgés plupart. Les choses se sont alors bien vite accélérées. Je n'avais jamais touché aux poppers; Nadia m'en présenta un, histoire de me "relaxer", la bonne blague! Je me sentais dans un état second. 

Et tout aussitôt son amie s'empressa de me déboutonner le pantalon avec le résultat qu'on sait: la queue bien raide, rouge pivoine! Nicole pour sa part, avait relevé sa robe à la limite du "raisonnable"! Bref, je me sentais prêt à toutes les audaces. Tandis que je caressai les cuisses de Nicole et son intimité toute mouillée, son amie prenait un vif plaisir à m'exhiber de plus en plus devant les mecs qui s'étaient bien vite rendu compte du manège. Bientôt, je me retrouvais quasi nu dans le ciné, tripoté de partout par des inconnus. Je fus ainsi sucé à plusieurs reprises et tandis que Nicole s'était bien écartée pour que je puisse la lécher partout, je sentis des doigts s'introduire dans mon anus, des doigts puis une bonne bite, grosse sûrement car je criais de douleur...

 Durant près de cinq années, je suis devenu le jouet de mes "nouvelles" amies. Souvent, elles organisaient des soirées tantôt entre femmes, tantôt entre hommes voire en couples. J'étais devenu leur "boy": je devais divertir sans restriction les uns et les autres. 

Parfois, je fus travestie en salope, en soubrette, en écolière... Et, à chaque fois, j'était tantôt bourré(e), tantôt vidé(e) de mon contenu. cette merveilleuse aventure a duré jusqu'à voici peu. Hélas, mes amies ont aujourd'hui quitté la Belgique pour d'autres cieux. Dommage car j'aimerai revivre de pareilles aventures même si, en certains moments, j'étais quasi incapable de m'asseoir tant j'avais été engodé, sodomisé, bref, utilisé de toutes parts. 

 Qu'importe! J'ai appris là à faire la salope, la pute, à procurer du bon temps à des hommes, femmes et couples vicelards et cela me manque. Me manque... ÉNORMÉMENT; 

 Depuis, par référence à Emmanuelle, l'esclave, j'ai retenu ce pseudonyme, par respect et avec l'espoir qu'un jour je revivrais de tels moments.

Emmanuel(le)© ecf.prod@skynet.be

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Fantasme lyonnais

 Je suis un homme de 35ans, sur Paris. Un jour j'ai acheté un magazine coquin, réservé aux couples. J'ai décidé d'y passer une annonce. 

La chose faite, le temps a passé et j'ai oublié cette parution. Je reçois un courrier un matin, une charmante lettre d'un couple avec photos. Ils étaient Lyonnais et avaient lu que je me rendais à Lyon 2 fois par mois. Ils désiraient me rencontrer un samedi soir pour faire connaissance et peut être.....plus ! 

Devant la "Brasserie Georges" de Perrache à Lyon, la voiture s'est arrêtée, un homme et une jeune femme blonde, très séduisante. Tous les deux la trentaine. Nous avons fait connaissance autour d'un repas dans un restau sympa. Le feeling est passé et 2 h après j'étais en train de baiser madame pendant qu'elle suçait son mari. Elle désirait entendre de ma bouche des mots grossiers à son égard. Alors je ne me suis pas privé (rire) Je l'ai traité de salope, de pute, de chienne en chaleur et à chaque mot, elle gémissait. 

Son mari ne disait rien, il s'activait à ses ordres. Elle me donnait plus à moi qu'a lui. 

Cette situation était très excitante. Ils vivaient LEUR fantasme. Je les ai revus plusieurs fois, chez eux. Ils m'invitaient de temps en temps, dans leur maison, en banlieue Lyonnaise. 

Denise et Thierry était leurs prénom. 

J'ai sodomisé, baisé, maltraité Denise pendant plusieurs mois (sans aucune violence mais par jeu uniquement) devant son mari et elle jouissait à chaque fois encore plus fort et en redemandait toujours plus. Un jour j'ai ramené une amie avec moi, pour leur présenter. Liliane ! 

Nous avions décidé de ne nous occuper que d'elle. Nous l'avons baisé toute une nuit. Denise y compris, car cela ne la dérangeait pas d'avoir des rapports bisexuels. Je revois encore aujourd'hui Denise avec un gode à la main, pénétrer Liliane alors que Thierry et moi nous faisions sucer. 

Et puis le temps a passé et nous nous sommes perdus de vue. Histoire vraie, vécue en 96/97, suite à une petite annonce anodine dans un magazine pour couples. Depuis, j'espère retrouver ce genre de couple, qui assume. Mais..........les gens n'assument pas tous leurs fantasmes, dommage non ?                   

Erick 35ans Paris©

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M.à.j. 21-06-2014

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