Récits Bdsm - Page 1 |
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A la recherche d'un logement, j'avais repéré chez un libraire une petite annonce peu engageante, mais dont le prix et la situation me convenaient. On proposait deux pièces pour une personne seule, sans animaux, discrète, propre et non fumeur. Toutes ces conditions n'étaient pas pour me séduire. Hélas, je n'avais pas le choix. J'ai donc été me présenter pour visiter l'appartement. Je fus reçu par les propriétaires, un homme et sa sœur, qui se présentèrent par leurs prénoms : Roger et Marguerite. Ils m'invitèrent à boire un café dans la cuisine qui faisait office de salon, pour, avait dit Roger d'une voix grave, bavarder un peu. En fait de bavardage, je fus d'abord détaillé des pieds à la tête. L'âge des propriétaire était difficile à évaluer. Roger éclaira indirectement ma lanterne en déclarant qu'il était en préretraite ce qui m'étonna. Il devait sa bonne conservation apparente à une qualité de peau assez remarquable. Il semblait avoir l'épiderme d'une femme de quarante ans sur des volumes d'une homme plus âgé. Sa sœur, plus jeune, en robe de chambre et en pantoufle, était maquillée comme une vieille prostituée . Exception faite d'un catalogue de lingerie fine qui traînait sur la table parmi des travaux de couture et d'une télévision qu'ils n'avaient pas jugé bon d'éteindre, on aurait pu se croire dans une salle d'opération tant la pièce semblait propre et désinfectée. Avant même qu'on me permette de visiter les lieux on me notifia les règles et coutumes de la maison. On insista lourdement: pas question de beuveries, de drogue, pas de musique après 22 heures et interdiction absolue de fumer,.... quand on fume, on a la bouche comme un cendrier avait souligné Marguerite. Je ne comprenais pas exactement en quoi l'état de ma bouche les concernait d'une façon ou d'une autre, quoi qu'il en était, je ne fumais pas ce qui me valut des félicitations intempestives de leur part. En outre il fallait nettoyer ma portion d'escalier hebdomadairement, le mercredi après-midi de préférence, pour qu'une fois au moins, avait soupiré Marguerite les yeux levés au ciel, toute la maison soit impeccable. Hypocritement, j'ai prétendu que toutes ces conditions me paraissaient bien naturelles. Ils me posèrent toutes sortes de questions sur ma situation financière, sur quoi on me convia enfin à faire le tour du domaine. Au rez-de-chaussée on m'indiqua une porte derrière laquelle se trouvait la chambre de Marguerite et une autre qui donnait sur une salle de bain. Roger dormait dans le grenier. Les deux pièces du premier étage étaient, comme celles d'en bas, d'une propreté irréprochable. Une odeur persistante d'eau de Javelle imprégnait toute la maison qui était d'une austérité monacale. Pas la moindre décoration ornait les murs. Quant à sa sœur, quasiment embusquée dans sa cuisine, elle semblait considérer que de simplement marcher dans ce petit couloir était déjà une offense au travail de nettoyage qu'elle y faisait. Un paillasson démesuré trônait dans l'entrée, j'avais beau y frotter bruyamment les pieds, chaque fois son regard noir m'accompagnait pendant que je regagnais l'appartement. Qu'une personne aussi distinguée vienne acheter des produits de ce genre dans un endroit aussi sordide excitait ma curiosité. En vérité j'étais simplement jaloux. Roger et Marguerite m'apparurent sous un jour nouveau. Obsédés de la propreté, peut-être, mais en définitive, bien plus délurés sexuellement que je ne l'étais. Roger lui donna une petite claque impatiente sur le derrière. L'air embarrassée, elle enjamba le seau et poursuivit son escalade. La porte de la chambre dut rester ouverte. Un silence inhabituel s'empara de toute la maison du fait qu'en bas, la télévision s'était tue. Quelques minutes plus tard, stupéfait, j'entendis Roger dire: "Et bien qu'est-ce que tu attends pour te déshabiller... ". Il y eut des bruits d'étoffes, et un assez long silence, puis la voix de Roger insista, " .....la petite culotte... ". Soudainement, les sonorités colorées d'une fessée envahirent très impudiquement la cage d'escaliers. J'en étais stupéfait. Dans quel maison de fou étais-je tombé ? Les claques diminuèrent et s'éteignirent. J'entendis Roger exiger : " Retourne-toi... ", la demoiselle supplier, " ....non, pas par là.... " , Roger insister : " Aller ! Pas d'histoire ". Elle répondit : " doucement,...c'est beaucoup trop gros... ", il y eut des " non ", ..." ça ne va pas entrer "..., " mais si..., mais si... ",.... " détends-toi ",.... et un cri plus vif. Les ressorts du lit grincèrent, le rythme s'accéléra jusqu'à la conclusion ou Roger laissa échapper une sorte de beuglement . Quelques instants plus tard, en apnée sur le palier, je vis la jeune femme redescendre discrètement l'escalier en fuyant mon regard. L'ensemble n'avait duré que quelques minutes. Roger la suivit de peu et se permit un clin d'œil salace à mon égard. En bas j'entendis Marguerite demander à son frère si tout s'était bien passé et s'il pensait qu'elle conviendrait. Roger répondit qu'à son avis elle n'irait pas beaucoup plus loin, c'était prétendait-il, une cruche..., nous verrons bien.. soupira Marguerite, quand revient-elle ?.. Je n'en sais rien, répondit Roger, elle court chaque midi dans le parc. A partir de ce jour-là je décidai d'éviter de le croiser trop souvent. Si, je pouvais différer mon départ quand je l'entendais sortir de sa chambre, il était impossible de l'empêcher de la quitter au moment où je montais, ni de surgir derrière moi, quand je passais devant la cuisine. En descendant je sentais leur regard fixé sur ma braguette, et en montant, les yeux semblaient se planter comme des fléchettes dans mon dos... Il était manifestement impossible de faire deux pas dans cette maison sans les rencontrer. J'avais le sentiment d'être sous surveillance et en sursit. Je ne pouvais pas empêcher ces images de surgir et cela devint le scénario favori de mes plaisirs solitaires. La nuit, je m'enfermais à double tour craignant qu'il fasse irruption. Chaque soir un concert de bruits suspects provenait soit d'en haut, soit d'en bas. Frère et sœur continuaient leur relation incestueuse pendant que, sous duvets et couvertures pour étouffer le son, j'expérimentais sur mon postérieur toutes sortes de claques. Il s'agissait d'un monsieur, qui, ayant reçu le catalogue était très intéressé par quelques articles et souhaitait les examiner de plus près. Déclarant que c'était bien naturel, on achète pas un chat dans un sac, n'est-ce pas , Marguerite salua chaleureusement le vieux monsieur. Tout ce monde dans le couloir me bloquait l'accès à l'escalier. Ses yeux fichés dans les miens, Roger tapota les fesses de la demoiselle en disant : " Va déjà te préparer et te rafraîchir nous arrivons tout de suite ", puis ils invitèrent le vieux monsieur à boire un verre. En entendant cette phrase, mon rythme cardiaque s'emballa et j'eus soudainement très chaud. L'espace d'un instant j'avais cru qu'il s'adressait à moi. Le couloir se dégagea. J'ai regagné mon poste d'observation sur le palier. La voix offusquée de Marguerite le coupa : Mais pour qui nous prenez-vous ! Nous ne travaillons qu'avec des bénévoles, des passionnés... Roger ajouta : Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte, c'est à peine si nous arrivons à couvrir nos frais... Toutes ses remarques m'atteignirent comme un coup de poing dans le ventre. Quand Roger et son client, un coffret à la main, commencèrent à monter les escaliers, je me suis retranché silencieusement dans l'appartement pour en ressortir dès qu'ils étaient en haut. A ma grande déception, on referma la porte si bien que j'en fus réduit à imaginer la scène. Nul doute qu'ils expérimentaient sur ou plutôt dans la jeune femme les fameuses " Couilles de Satan ". Quelques minutes plus tard, le coffret sous le bras le vieil homme redescendit. Penché sur la balustrade, Roger lui garantit qu'il ferait l'impossible pour lui proposer dans les meilleurs délais une démonstration a propos des cravaches. Il laissa la porte ouverte et je l'entendis taper dans ses mains et s'exclamer : " A nous deux maintenant... ". En bas, Marguerite conversait avec le vieil homme sur la difficulté de trouver des personnes motivées pour les démonstrations. La porte de la chambre de Roger était restée ouverte. Silencieusement, j'ai gravi quelques marches, la curiosité me tenaillait, j'ai risqué de pointer la tête pour observer, le souffle coupé, Roger, pantalon et caleçon baissé, qui brandissait devant la jeune femme agenouillée nue, un engin d'une taille qui me parut redoutable. Je n'ai pas osé rester plus longtemps et risquer de me faire surprendre, j'ai descendu quelques marches. Après la fessée, le lit grinça dans le staccato rythmé que je commençais à bien connaître, aussi bien que le beuglement de Roger qui clôtura la séance. Je me suis retranché dans l'appartement au moment où ils commencèrent à descendre l'escalier. Au niveau du palier, la voix forte de Roger célébra l'événement en s'exclamant: Je t'avais bien dit que ça entrerait comme dans du beurre. Après l'inondation vient la décrue... J'entendis Marguerite ânonner des voilà,.... C'est fini maintenant... puis elle demanda à Roger : Où as-tu mis la cravache ? Etonné Roger répliqua : Mais enfin Marguerite, ...tu sais bien que c'est trop tôt,.... Elle insista : où ? Roger répondit : Dans la commode... mais je crois que ce n'est pas une bonne idée... Puis Marguerite s'adressa au jeune homme : Nous allons te faire découvrir des nouvelles sensations... J'entendis le jeune homme protester. Écoutez,... nous étions bien d'accord sur les
limites.... Marguerite insista : juste pour essayer,.... tu sais bien que les limites sont là pour être transgressées ... Au milieu d'une salve de baisers, de gloussements, de petites claques, on négocia. Le jeune homme prétendit que cela allait laisser des traces. Roger lui garantit qu'elles se résorbaient en moins d'une semaine. Quand on parla intensité et nombre, je sus qu'il avait perdu la partie. Une salve proposait Robert,... quelques frappes... surenchérissait Marguerite. Le jeune homme prétendit négocier un chiffre précis. Ils marchandèrent comme des touristes dans un souk pour s'accorder sur la demi-douzaine. Elle eut gain de cause. Résigné, le jeune homme n'intervenait plus dans la conversation. J'entendis Marguerite dire à Roger : Tiens-le bien, puis un sifflement accompagné d'un claquement sec et un cri de douleur. Le jeune homme protesta. Je l'entendis rouspéter : vous êtes folle ! Ca fait terriblement mal !. Marguerite dit : Mais non, la première fois ça surprend un peu, laisse toi aller à tes sensations... Elle frappa une nouvelle fois puis s'énerva : Mais tiens-le mieux ! Les sifflements, les claquements et les cris se succédèrent rapidement. Marguerite proposa de l'attacher, puisqu'il gigotait comme une anguille, il y eut manifestement un pugilat qui se termina par la chute d'un corps qui ébranla le plafond. Quelques instants après, entièrement nu, ses vêtements et ses chaussures à la main, le jeune homme dévala l'escalier en marmonnant qu'ils étaient cinglés. Je l'ai vu descendre, d'abord de face, pénis et testicules valsant dans la course, puis de dos, les fesses et cuisses lézardées de longues traces rouges qui me glacèrent le sang. Craignant que Roger ou Marguerite ne suivent le même chemin, je suis redescendu sur le palier. En haut j'entendis Roger, fâché, dire à sa sœur qu'elle était stupide . Je t'avais pourtant bien dit que c'était trop tôt ! Chaque fois c'est la même chose, ton impatience nous perd.... il ne reviendra plus ! Elle répondit et je fus terrifié par la solidité de l'érection qui en résulta : je n'en pouvais plus d'attendre... Tu sais bien que j'en ai besoin... Mais tu les massacres ! L'interrompit Roger, tu es malade, va te faire soigner ! Marguerite répliqua : Tu en trouveras d'autres ! Son frère ne décolérait pas : tu crois que c'est facile ! Tu n'as qu'à y aller toi ! Essaye ! Sa sœur dédramatisa : Tu aimes les débusquer, ne viens pas me prétendre le contraire... La question n'est pas là trancha Roger, bien sûr que j'aime ça, mais grâce à ton impatience, nous n'arrivons jamais là où nous voulons aller ! A peine on n'a commencé le travail que tu te débrouilles pour tout gâcher ! Depuis que j'ai eu l'idée d'offrir ces démonstrations nous avons doublé notre chiffre.... Tu n'arrives plus à te contrôler ! Il faut chaque fois recommencer à zéro ! Marguerite s'adoucit : Je suis désolée, écoute, la prochaine fois je ne ferai rien, je te laisserai mener l'affaire jusqu'au bout, je n'interviendrai que quand tu me le demanderas.. Il suffisait de refuser. " Non, vous vous méprenez, je ne suis pas intéressé par ce genre de jeu... ". Mais c'était un mensonge. J'étais bel et bien intéressé par ce genre de jeu. A chaque pas dans cette maison, je m'attendais à une approche de leur part. Je me perdais en conjectures quant à la méthode qu'ils allaient employer. De quel côté viendrait le coup de grâce ? Je me conduisait de plus en plus comme un condamné résigné à accomplir sa sentence. Chaque fois que j'entendais Roger gravir les marches mon cœur battait soudainement plus vite, je cessais de respirer, craignant (ou fallait-il déjà avouer, désirant ?), que le pas s'immobilise devant la porte. Pendant trois jours rien ne se produisit. Mais une voix intérieur chuchotait impérativement que très bientôt, on allait faire ce genre de cliché avec ma personne comme modèle. Je ne quittais plus cet appartement que pour aller me ravitailler dans une épicerie à deux pas de là. Avec une fine baguette de plastique que j'avais trouvé chez un quincaillier du quartier je me suis fustigé l'intérieur d'une cuisse. La douleur était si vive que j'en fus refroidi. Était-ce cela dont je rêvais ? Je pris conscience du fossé qu'il y avait entre la réalité et le fantasme. Il était hors de question que je me soumette à un traitement de cette nature. Littéralement, ce courrier m'asphyxia. Ce n'était plus un jeu. Toutes ces choses s'étaient vraiment passées dans cette maison de cauchemars. Deux jours plus tard j'eus la désagréable surprise de constater qu'il n'y avait plus d'enveloppe sur le palier. Ce silence me terrorisa plus que tout le reste. C'était comme si on avait sonné le glas. Toutes ces photos me laissaient exsangue. L'étau se resserrerait. Dans la maison, les va et vient de Roger et Marguerite continuèrent comme d'habitude sans nouvelles visites. Quant à moi, je n'étais plus maître ni de mes pensées, ni de mes désirs. Les images les plus folles dansaient la sarabande dans ma tête. L'attente confinait à l'épouvante.. Une semaine entière défila dans cette oppression insupportable. Comme un toxicomane j'espérais l'arrivée d'un nouveau courrier et je vérifiais sans cesse si aucune enveloppe n'avait été déposée. Je me sentais perdu, délaissé, trahi. Le dimanche matin je trouvai une boite à chaussure devant ma porte avec un mot laconique sur une carte de visite : A chaque nouvelle tentative, je me lavais les parties et me brossais les dents. J'aurais tant préféré qu'eux viennent me chercher ou qu'ils aient simplement fixé une heure. Mais la manoeuvre avait été bien pensée. Parfois Roger descendait bavarder en bas avec sa sœur. De tergiversations en tergiversations, la journée défila à toute allure, sans que me décide à monter sur l'échafaud. Je me suis endormi avec dans la tête un chaos d'images, de cris et de sang. Nu sur le palier, je pestais contre ce nouveau contretemps. Pourquoi ce vieil obsédé était-il encore là ? Le visiteur demanda à Marguerite ce qu'elle avait de nouveau dans ses trésors. Elle vanta les vertus d'un petit coffret en bois de merisier rouge incrusté d'ivoire qui contenait une collection de martinets, fouets et cravaches de la plus haute facture, comme le coffret lui-même, magnifique travail de marqueterie. Il y eut une longue conversation qui acheva le travail de sape dont j'étais la victime depuis mon arrivée dans cette maison infernale. Le vieil homme avait demandé à Roger quelle était, en fin de compte la différence entre un fouet et une cravache. La question me traversa comme un poignard et me cloua sur place. Il vous laisse dans un état difficilement descriptible de confusion et de désordre, submergé par des sensations trop fortes et globales pour être décomposées et analysées. Les propos de Roger me parvenaient distordus, à la fois très éloignés et curieusement proches. Le fouet disait la voix se délivre sans retenue. Comme un moteur diesel, il prend sa vitesse de croisière et ne tourne convenablement qu'à ce seul régime. Trop faible, il s'écrase mollement, trop fort, ce n'est pas nécessaire, le rendement n'est pas meilleur... Le fouet, insistait Roger, d'emblée vous possède et vous dépossède, il s'abat sur vous sans discernement comme un lion sur une proie si petite qu'il n'en fait qu'une bouchée.. Dès la première frappe, il vous anéantit... Du haut de l'escalier, les phrases semblaient émerger d'un puits profond . Détachés les uns des autres, les mots voltigeaient autour de moi comme des corbeaux pour planter leurs becs dans ma chair. Je fus pris de vertige et je crois bien que j'ai perdu connaissance pendant quelques secondes. La voix de Marguerite, déformée, plus grave, se maria à celle de Roger pour former une musique hallucinante. Il avait dans le fouet, disait on, une sauvagerie tribale. Dans le creux de la main il donne une joie comparable à celle que l'on peut ressentir en apprivoisant un fauve. Il est vivant, il frétille d'impatience.. il est animé au sens noble du terme,... doué d'une vrai personnalité. Au repos, allongé sur une table ou pendu à un clou la bête somnole mais ne s'endort jamais. Elle veille.... Toute sa puissance est intacte au contraire de la cravache qui ne trouve sa personnalité que dans la relation... On s'adonne au fouet comme à une activité sportive. On s'y défonce. C'est une drogue. Il n'y a pas de mots pour rendre compte de cette expérience. C'est une purge... Manier le fouet, disait la voix rocailleuse, c'est se lancer dans un voyage initiatique vers ses origines, dans le passé atavique de l'humanité.... Les mots et les phrases m'atteignaient tantôt par paquet, tantôt par vagues successives, associés à des images où je me voyais dans une forêt, porté nu par une meute d'hommes et de femmes, vers un grand arbre ou m'attendaient Roger et Marguerite, fouet à la main.... il ne se préoccupe pas de ce qu'il engendre, poursuivait la voix lancinante, il est indifférent à sa victime, il s'en nourrit, il est sans projet, et dans ses fins ultimes, il n'engendre que la mort. Le supplicié est réduit à une masse de chair sanguinolente... Il a changé de condition. Le fouet dénature. Ce n'est plus un homme.... Au fond, le fouet est un exercice solitaire... La cravache n'a pas cette démesure. Elle est austère, rectiligne, rigoureuse, cinglante et précise comme une horloge. Avec elle, tous les réglages sont permis. Il faut en nuancer l'usage selon les résultats que l'on espère obtenir, car c'est bien de cela qu'il s'agit : obtenir des résultat. Son intervention est chirurgicale. Contemporaine de l'école, avec la cravache naît la pédagogie et l'altérité. Elle est contractuelle... Elle éduque, elle redresse, elle rectifie, elle corrige, elle encourage, elle discipline... La cravache demande qu'on en use en bon père de famille... Avec elle, la douleur prend sa source au point d'impact, clairement identifiable, puis, comme milles petites aiguilles, irradie le corps des pieds à la tête, jusqu'aux méandres les plus reculés du cerveau. La cage d'escalier s'était transformée en un entonnoir glauque ou les mots et les phrases tourbillonnaient dans un maelström . Cramponné à la balustrade, oscillant comme un homme ivre, j'étais aspiré. La voix incantatoire m'atteignait de plus en plus déformées et ralenties, comme provenant d'un autre espace temps. J'eus une sorte d'illumination : peut-être qu'au delà d'une certaine frontière, la douleur connaîtrait une transfiguration qui la rendrait désirable, rédemptrice.. Le martèlement repris, implacable : une bonne maîtrise de son exercice permet de choisir précisément les points d'impact comme autant de cibles différentes. Les main, l'intérieur des cuisses, l'aine, les seins, la plante des pieds, l'anus, le scrotum, et les fesses bien entendu...... Comme un paysan qui laisse une partie de ses champs en jachères pour ne pas les épuiser, la cravache est sélective. Elle autorise une bonne gestion de toutes ces surfaces, qui, vibrantes, vous tendent les bras, et sont comme une terre qui supplie d'être ensemencée ou des pages blanches sur lesquelles, à la plume, on couchera un poème, qu'on signera.... A force d'osciller je me suis retrouvé en déséquilibre. J'ai cru que j'allais basculer et m'écraser au fond de l'entonnoir. Cela me réveilla. L'illumination s'envola avec les oiseaux et le tourbillon. La cage d'escalier reprit sa forme habituelle avec son odeur d'eau de javelle additionnée d'un restant de choux de la vieille. La conversation me parvenait clairement. Le vieil homme eut un rire et s'enthousiasma : C'est incroyable ! Je suis stupéfait ! Et terriblement séduit. Vous me donnez le vertige... Cette façon d'en parler, ces comparaisons.... Et n'oublions pas, précisa Marguerite, que la cravache ne se contente pas de punir, elle récompense,... Polyvalente, elle se promène, elle s'insinue, elle caresse, elle guide, elle énerve, elle tergiverse entre patience et impatience, elle joue la comédie, elle surprend, elle est joyeuse, espiègle, funambulesque, personne ne résiste à sa séduction.... |
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Il revient souvent ce rêve, l'envie le désir l'excitation ou la peur de le voir se concrétiser je ne sais pas. C'est un jour comme un autre sauf qu'aujourd'hui tu en as décidé autrement. Tu t'informes d'abord sur ce que je porte comme tous les jours tu veux sûrement savoir si je continue d'obéir à tes ordres concernant les sous vêtements que tu m'as interdit de porter. Sans que je m'y attende tu m'ordonne de me mettre nue de poser mon clavier au sol d'attacher mon collier autour de mon cou et d'attacher la laisse au pied du bureau c'est ainsi que tu as décidé que je serais toute la journée. j'ai protesté alors tu as décidé que cela se prolongerait dans la nuit. Tu m'as interdit de jouir me faisant me branler ou m'engoder au gré de tes fantaisies. Dans mon rêve je sais que je n'appréciais pas du tout me sentant tout à tour très soumise, très humiliée et au bord de la jouissance que je te suppliais de m'accorder. Durant cette journée j'ai du te demander l'autorisation des moindres de mes mouvements. Manger, boire, allez aux toilettes, fumer tout ce que je désirais faire devait impérativement passer par la question, l'attente de la réponse et le merci obligatoire. Ce rêve m'a réveillé plusieurs fois provoquant chez moi la révolte, le désir l'excitation..
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Ce qui suit est le fruit d'un hasard heureux... C'était il y a une dizaine d'années déjà, quelque part en Wallonie (B). Je flirtais alors avec la quarantaine, l'âge d'or de la drague, de la baise, du sexe... Et, comme je sortais tout juste d'un divorce, la "bête" qui sommeillait en moi, se manifestait de façon plus en plus voyante. Résultat des courses, des masturbations répétées pour se soulager. Un bel après-midi donc, je me décidais de faire un saut jusqu'à Charleroi; un ami m'avait refilé quelque bonnes adresses où j'avais selon toutes probabilités l'occasion de faire des rencontres, du genre "étudiantes" ou encore de jeunes femmes qui "oublient" le temps dans l'un ou l'autre tea-room ... Et, c'est ainsi que je me retrouvais, après quelques tentatives infructueuses dans un café qui ne payait vraiment pas de mine mais qui affichait un large public de couples et quadragénaires du genre BCBG... tout mon truc. Je tentais donc la chance et m'installais sur un tabouret au comptoir... un emplacement que j'avais "ciblé" parce qu'il me donnait une vue agréable sur un couple de jeunes femmes particulièrement alléchantes, l'une du moins: brune, 1,70/1,75 peut-être, en tenue ultra-moulante et avec une paire de jambes à damner un saint! L'autre, pas mal non plus ne dévoilait rien de son anatomie: elle était sanglée de vêtements noirs et de botte, style cavalière, hautaine me semblait-il. Après deux, trois whisky peut-être, je "risquais" la conversation. Et comme mes interlocutrices ne semblaient pas farouches, je leur proposais un drink, puis un second. Après les banalités d'usage (et l'effet de l'alcool sûrement), 'j'en veins à parler de mon récent divorce et de mon "manque" qui se faisait cruellement sentir. Croyez-moi ou non, je bandais déjà comme un taureau! Inconsciemment (???), j'en suis venu à parler des mes désirs et il me souvient avoir dit à une de mes interlocutrices qui dévoilait de plus en plus ses (jolies) jambes que j'étais prêt à tout (ou presque) pour faire l'amour... même à me soumettre aux caprices les plus bizarres de ma partenaire. Ce fut , je le pense, le déclic! Et, cette fois, c'est ma seconde interlocutrice qui prit (enfin!) la parole. "Seriez-vous prêt à vous soumettre à tous nos caprices"? Ah, l'alcool. Bien entendu rétorquais-je! La glace était bel et bien rompue. Assez bizarrement, Nadia ( la jeune femme bottée) me demanda si j'étai homosexuel? Je luis répondais tout aussitôt que je ne m'étais jamais possé la question et n'avais pas d'expérience en la matière... si ce n'est l'une ou l'autre "branlette" entre copains à l'époque de l'adolescence. Excité comme pas deux, Nadia, après un regard complice à son amie Nicole, proposa de tester mon obéissance. Il est vrai que j'avais dit être ouvert à tout! Et c'est ainsi que moins d'une heure plus tard, je me retrouvais dans un ciné X à CHARLEROI (ciné qui existe toujours d'ailleurs)... avec mes deux protégées. Imaginez la scène, moi, la bite toute dure et mes deux rencontres de passage de plus en plus énigmatiques. Le cinéma était fréquenté uniquement par des messieurs, âgés voire très âgés plupart. Les choses se sont alors bien vite accélérées. Je n'avais jamais touché aux poppers; Nadia m'en présenta un, histoire de me "relaxer", la bonne blague! Je me sentais dans un état second. Et tout aussitôt son amie s'empressa de me déboutonner le pantalon avec le résultat qu'on sait: la queue bien raide, rouge pivoine! Nicole pour sa part, avait relevé sa robe à la limite du "raisonnable"! Bref, je me sentais prêt à toutes les audaces. Tandis que je caressai les cuisses de Nicole et son intimité toute mouillée, son amie prenait un vif plaisir à m'exhiber de plus en plus devant les mecs qui s'étaient bien vite rendu compte du manège. Bientôt, je me retrouvais quasi nu dans le ciné, tripoté de partout par des inconnus. Je fus ainsi sucé à plusieurs reprises et tandis que Nicole s'était bien écartée pour que je puisse la lécher partout, je sentis des doigts s'introduire dans mon anus, des doigts puis une bonne bite, grosse sûrement car je criais de douleur... Durant près de cinq années, je suis devenu le jouet de mes "nouvelles" amies. Souvent, elles organisaient des soirées tantôt entre femmes, tantôt entre hommes voire en couples. J'étais devenu leur "boy": je devais divertir sans restriction les uns et les autres. Parfois, je fus travestie en salope, en soubrette, en écolière... Et, à chaque fois, j'était tantôt bourré(e), tantôt vidé(e) de mon contenu. cette merveilleuse aventure a duré jusqu'à voici peu. Hélas, mes amies ont aujourd'hui quitté la Belgique pour d'autres cieux. Dommage car j'aimerai revivre de pareilles aventures même si, en certains moments, j'étais quasi incapable de m'asseoir tant j'avais été engodé, sodomisé, bref, utilisé de toutes parts. Qu'importe! J'ai appris là à faire la salope, la pute, à procurer du bon temps à des hommes, femmes et couples vicelards et cela me manque. Me manque... ÉNORMÉMENT; Depuis, par référence à Emmanuelle, l'esclave, j'ai retenu ce pseudonyme, par respect et avec l'espoir qu'un jour je revivrais de tels moments.
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Je suis un homme de 35ans, sur Paris. Un jour j'ai acheté un magazine coquin, réservé aux couples. J'ai décidé d'y passer une annonce. La chose faite, le temps a passé et j'ai oublié cette parution. Je reçois un courrier un matin, une charmante lettre d'un couple avec photos. Ils étaient Lyonnais et avaient lu que je me rendais à Lyon 2 fois par mois. Ils désiraient me rencontrer un samedi soir pour faire connaissance et peut être.....plus ! Devant la "Brasserie Georges" de Perrache à Lyon, la voiture s'est arrêtée, un homme et une jeune femme blonde, très séduisante. Tous les deux la trentaine. Nous avons fait connaissance autour d'un repas dans un restau sympa. Le feeling est passé et 2 h après j'étais en train de baiser madame pendant qu'elle suçait son mari. Elle désirait entendre de ma bouche des mots grossiers à son égard. Alors je ne me suis pas privé (rire) Je l'ai traité de salope, de pute, de chienne en chaleur et à chaque mot, elle gémissait. Son mari ne disait rien, il s'activait à ses ordres. Elle me donnait plus à moi qu'a lui. Cette situation était très excitante. Ils vivaient LEUR fantasme. Je les ai revus plusieurs fois, chez eux. Ils m'invitaient de temps en temps, dans leur maison, en banlieue Lyonnaise. Denise et Thierry était leurs prénom. J'ai sodomisé, baisé, maltraité Denise pendant plusieurs mois (sans aucune violence mais par jeu uniquement) devant son mari et elle jouissait à chaque fois encore plus fort et en redemandait toujours plus. Un jour j'ai ramené une amie avec moi, pour leur présenter. Liliane ! Nous avions décidé de ne nous occuper que d'elle. Nous l'avons baisé toute une nuit. Denise y compris, car cela ne la dérangeait pas d'avoir des rapports bisexuels. Je revois encore aujourd'hui Denise avec un gode à la main, pénétrer Liliane alors que Thierry et moi nous faisions sucer. Et puis le temps a passé et nous nous sommes perdus de vue. Histoire vraie, vécue en 96/97, suite à une petite annonce anodine dans un magazine pour couples. Depuis, j'espère retrouver ce genre de couple, qui assume. Mais..........les gens n'assument pas tous leurs fantasmes, dommage non ?
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M.à.j. 21-06-2014 |