Autant l'avouer, cette sortie ne m'enchantait pas vraiment et si je m'étais écouté, je crois que je serais restée tranquillement devant ma télé. Mais bon, faut bien faire plaisir aux amis de temps en temps et comme en l'occurrence c'était en plus l'anniversaire de mon "grand" cousin, j'aurais été
mal-polie de refuser l'invitation. Me voilà donc partie pour ce qui s'annonçait comme la soirée la plus chiante de l'année, car pour situer les choses je suis invitée à un repas par mon cousin et son amie où sera
présent un couple que je ne connais pas et le meilleur pote de mon cousin, David, qui, manque de chance, est plutôt moche. Ca encore ne serait pas très grave et n'empêcherait pas de bien s'amuser mais ils sont tous de jeunes fonctionnaires du trésor public, donc autant dire de joyeux lurons ! C'est
sùr que je risque de dépareiller avec mes 10 ans de moins qu'eux et mon job de barmaid, mais.. bon.
Déjà 19 h, j'ai dis que j'irais donc j'y vais. Plus qu'à m'habiller et quitte à passer une soirée chiante, autant s'habiller sexy, si je peux faire saliver cet abruti de David. C'est décidé, je mets ma dernière trouvaille, une petite robe en voile noire transparent et dessous la simplicité, un simple string en coton noir. Mes talons, mon sac et en route, déjà 20 h, l'heure où je devais arriver normalement. 22 h !!! Pff, soirée trop chiante, David me bave dessus depuis 1 h 30 que je suis là , mon cousin et sa copine passent leur temps à s'embrasser et l'autre couple n'est pas venu. Ou plutôt si, mais que Marco, la moitié masculine, coup de chance, le type s'est fait larguer depuis peu et lui est à mon goût. N'empêche que la soirée est molle et les discussions sur la déclaration de
revenus, pas passionnantes. Heureusement, il reste le vin, que j'ai par ailleurs abandonné depuis un moment pour la tequila ! 23 h, super !
Voilà une heure qu'on joue au poker et on commence à s'amuser. Surtout que j'adore gagner et que ce n'est pas prêt de s'arrêter étant donné que je triche encore mieux que je joue ! J'en profite pour charrier un peu Marco et David, c'est vrai quoi, on n'a pas idée d'être aussi nuls pour des mecs ! 23 h 30, encore
gagné ! Un vrai plaisir ce jeu, les mecs enragent et ma confiance en moi augmente en même temps que mon taux d'alcoolémie. 23 h 40.
- Tu as eu tort de tricher Alexia, si tu croyais que je n'avais pas vu ton manège tu rêvais.
Quoi ? Bon apparemment mon taux d'alcoolémie doit avoir atteint des sommets ! Je triche depuis mon plus jeune âge et je ne me suis jamais fais prendre...
- Franchement Marco, pourquoi je tricherais ?! T'es tellement nul que je pourrais te battre les yeux fermés.
- Tu refuses de l'avouer ? Alors expliques-nous ça !
Et le voilà qui prouve la présence de 5 as dans le jeu. Bon je suis mal barrée mais nier m'a toujours porté chance et au pire j'accuserais quelqu'un d'autre, pourquoi ce serait
moi? Le voilà qui regarde mon cousin comme s'il voulait sa bénédiction...
- Jean, tu sais comment je règle les problèmes d'habitude, comme c'est ta cousine et encore une gamine je te demande l'autorisation.
-Moi une gamine ! J'ai quand même 22 ans, crétin !
Là je n'aurais pas dû, j'ai jamais vu quelqu'un devenir rouge comme ça.
Et mon cousin qui lance un "accordé, mais nous on vous laisse" avec un sourire narquois avant de
s'enfuir avec sa copine. Je rêve ! Mais avant que j'aie eu le temps de me lever pour partir, cet abruti de David est derrière moi et me maintient fermement assise. Bon il est peut être moche mais il a 10 ans de karaté derrière lui.
- Lâches-moi je veux partir ! Hé Marco ! Tu n'as pas le droit ! Reposes mon sac !
Mais non, ce serait trop facile ! Il vide mon sac sur la table et découvre les autres cartes cachées à l'intérieur ! Bon plus la peine d'essayer de nier. Et cet imbécile de David qui me glisse à l'oreille "ça va être ta fête". C'est la meilleure celle-là , je ne me suis jamais
laissée faire, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer ! 23 h 50. Bon changement de stratégie. Je commence à avoir un petit peu mal au ventre devant les allures de procès que prend la soirée.
- Bon écoutez, je m'excuse. J'avoue, j'ai triché un peu sur la fin mais c'est pas dramatique.
- Alors là non ! Tu ne vas pas t'en tirer comme ça Alex ! me lance David qui me tient toujours.
- Déjà, des excuses ne se font pas sur un ton impertinent comme le tien et en plus tu mérites d'être
punie pour le reste de ton comportement de ce soir, me dit Marco.
- Franchement je ne vois pas de quoi tu parles.
- On avance, tu n'es déjà pas opposée au principe d'une punition, mais j'attends que tu me la demandes toi-même en détaillant bien les fautes qui sont les tiennes.
- Là tu peux toujours attendre, et d'abord je n'ai rien à me reprocher !
Clac ! Merde, ben celle là je m'y attendais pas. Je crois bien que j'aie la joue aussi rouge que les rideaux. Pas vraiment la douleur, mais l'humiliation.
- J'attends ! lance t-il. Et si t'en veux pas une autre dépêche toi, j'ai pas toute la nuit !
- Et d'abord, tu veux dire quoi par punition ?
Clac ! Et zut, toujours la même joue, ça va finir par faire mal ces conneries. Bon il veut juste me donner une leçon, autant avouer et m'en tirer avec une ou deux petites claques comme ça. Allez, je me lance avec mon ton le plus soumis possible :
- Marco, je m'excuse et je te demande de me punir pour avoir triché aux cartes et m'être moquée de toi, Aàïe !
David, que j'avais oublié me tire les cheveux en toussotant légèrement.
- J'ai compris. David je te présente aussi mes excuses.
- Je crois que tu oublies quelque chose. J'ai dis TOUTES les fautes de la soirée, me rappelle Marco. Hum intransigeant.
Décidément ce mec me plait de plus en plus.
- Je m'excuse également de t'avoir insultée, mais demandes lui de lâcher mes cheveux s'il te plait.
- Vu que tu ne fais pas d'effort, je double la punition que j'avais prévu. Je crois que tu as oublié la demi-heure de retard et ton comportement d'allumeuse avec David, non ?
- Oui, peut être !
- Je n'ai rien compris, parles clairement.
- Je m'excuse pour mon retard et mon comportement, ça va comme ça ?
Ouf, David me lâche enfin et va se mettre en face de moi avec Marco. 00 h 10.
- Bon ! C'était dur mais on y est presque. Comme tu t'es comportée comme une gamine, on va te punir comme telle. Tu sais comment non ? me demande t-il avec le sourire.
?
Silence. Ca je le dirais jamais, je me suis déjà assez humiliée pour ce soir et j'avais pas prévu qu'il voudrait vraiment me punir.
- Je suis sûr que tu as une petite idée ?
Silence.
- On attend Alexia !
C'est pas vrai ce mec, il est encore plus têtu que moi. 00 h 30. C'est pas vrai, ils vont pas passer toute la nuit à attendre comme ça quand même, j'ai envie de rentrer moi !
- Une fessée !?
- On n'a pas entendu. Parles plus fort et demandes-le moi clairement !
Bon je me lance, c'est qu'un mauvais moment à passer :
- S'il te plait Marco, veux me donner la fessée que je mérite.
- Bien. Avec plaisir. Tu vois c'était pas si dur de demander !
Et avant que j'aie eu le temps de dire ouf, je me retrouve couchée sur
ses genoux, ma robe relevée et le string baissé. Une pluie de claques s'abat sur mes fesses. Ce type est fou, c'est tout ce que j'arrive à penser. Et il continue, maintenant je ne peux plus penser grand chose tellement j'ai les fesses qui me brûlent, même pas que David est en train de me regarder. Enfin il arrête, me relève. Seigneur que j'ai honte. En plus il ne dit rien, je suis sensée faire quoi maintenant. Ca fait mal, ça doit être fini mais pourtant je n'ose pas me rhabiller.
- Tu ne penses pas que c'est fini quand même, me lance-t-il.
Je secoue la tête pour dire non, mais je pensais plutôt oui. Il se lève et David prend sa place sur la chaise. Non ! C'est pas possible, ça fait des mois que je me moque de lui, il va me tuer. J'ai beau implorer Marco du regard, rien à faire, il me pousse gentiment vers mon supplice.
- Depuis le temps que tu me cherches, je vais faire en sorte que tu ne puisses plus t'asseoir pendant quelques jours, me dit David en me basculant sur ces genoux.
La première claque tombe, puis la seconde et ça continue. Plus lentement que Marco mais il a de la force et c'est s'en servir. Il s'arrête deux minutes le temps de me demander d'arrêter de bouger si je
ne veux pas que ce soit pire et reprend la fessée encore plus fort. Je sens les larmes me monter aux yeux, mais je serre les dents. Hors de question que je pleure à cause de lui. Enfin il s'arrête, je n'en peux plus, je reste tétanisée dans ma douleur à attendre je ne sais pas quoi. Marco s'accroupit prêt de moi pour me parler :
- Tu vas bien m'écouter et faire ce que je te dis sans discuter si tu ne veux pas que je laisse David s'occuper de toi jusqu'à demain matin, compris ?
J'ai à peine le temps de faire un signe un signe de tête qu'il reprend :
- Tu vas te lever, nous remercier et ensuite aller te mettre à genoux au coin, les mains sur la tête.
Je m'exécute, essayant de remercier en conservant ce qu'il me reste de dignité et je rejoins le coin. 1 h 30. Déjà une demi-heure que j'attends à genoux. Mon cousin et sa copine sont revenus prendre le dessert, j'ai cru mourir de honte, surtout qu'ils
ne se sont pas privés pour faire des réflexions sachant que j'oserais sûrement rien répondre. Finalement, ils remontent à l'étage regarder la télé et me laissent de nouveau avec mes deux tortionnaires.
- Bon il est temps d'en finir, annonce Marco. On a bien réfléchit, tu as été suffisamment
punie pour ton retard, la triche et ton comportement mais les insultes doivent être punies sévèrement, surtout que Jean nous a dis que tu étais souvent
mal-polie.
- Notre décision, reprend David, est de te donner 25 coups de ceinture chacun, mais tu es libre de refuser et de partir. Si tu acceptes, tu ne pourras plus revenir en arrière. Alors ?
- J'accepte, je le mérite !
Je dois être folle. Ou complètement ivre. Pourquoi j'ai dis ça ! Je tiendrais jamais, j'ai encore les fesses brûlantes de la fessée et eux qui n'ont même pas l'air étonnés que je dise oui.
- Bien, je commence, dis David en enlevant sa ceinture. Mets toi nue et viens là !
Il me désigna la table en me demandant de poser les mains bien à plat dessus et de me pencher un peu en avant.
- Tu comptes les coups bien sûr. Tu es prête ?
- Oui !
J'ai la voix qui tremble en répondant, je meure de trouille. J'imagine son bras qui se lève, j'entends le souffle de la ceinture dans l'air et tout à coup la brûlure du cuir sur ma peau. Je ne peux retenir un gémissement. J'attendais le coup sur mes fesses mais il a frappé méchamment le dos. J'ai à peine le temps de reprendre mon souffle qu'un nouveau coup vient marquer mon dos.
- Tant que tu ne comptes pas, ça reste à zéro, me lance-t-il.
J'articule faiblement "un" et attends le suivant, me promettant de compter plus vite.
- 25 !
C'est plus un sanglot qu'un mot mais c'est enfin fini. Je ne sais plus à partir de quand je me suis mise à le supplier et à pleurer mais mon corps est couvert de marque du haut du dos jusqu'au bas des cuisses. J'ai l'impression qu'on m'a versé de l'eau bouillante dessus tellement ça brûle. Je tiens à peine debout et j'accepte avec plaisir le verre que Marco me tend, mais je tremble en croisant son regard et en pensant à ce qui va suivre.
- Je vais être clément, je te laisse une demi-heure pour te reposer et prendre une douche froide si tu veux, me dit-il en me poussant vers la salle de bains. 2 h 15. Merveilleuse douche. J'ai bien pensé à essayer de
m'enfuir par la fenêtre mais c'est à peine si j'arrive à faire un pas. Bon après tout, le pire est derrière moi. En arrivant au salon, je me rends compte que David est parti et que Marco a déplié le canapé lit. Je me mets à rêver d'une fin de soirée plus calme, mais il brise tous mes espoirs en s'avançant vers moi sa ceinture à la main.
- Allonges toi sur le ventre, m'ordonne-t-il en désignant le lit de la main. Tu as déjà été très sévèrement
punie mais je ne peux pas t'épargner pour autant, surtout que je ne tolère pas la façon dont tu m'as parlé. Cependant, je te dispense de compter.
A peine a-t-il fini de dire ça que le premier coup s'abat sur mes pauvres fesses déjà durement traitées ce soir. Je ne sais pas combien de coups j'ai reçu quand il m'ordonne sèchement de me retourner sur le dos et de mettre mes bras derrière la tête. Le coup tombe en travers de mes seins et mes larmes retenues jusqu'à maintenant s'échappent tandis que je me replis en boule en le suppliant de m'épargner.
- Remets-toi en position. Tu as accepté, tu ne peux plus revenir en arrière !
Je ne sais pas combien il en reste à supporter mais je me replace comme il le souhaite. Il me regarde mais ne frappe pas. Il attend que je me détende et ferme les yeux pour faire s'abattre sa ceinture une deuxième fois sur mes seins. La fin se passe dans une espèce de brouillard. Les coups qui tombent, mes seins, mon ventre et mes cuisses qui se couvrent de zébrures rouges pendant que je bredouille faiblement des pardons sanglotants en espérant qu'il arrête enfin.
Finalement il remet sa ceinture, sèche mes larmes, pose une couverture sur moi et m'embrasse tendrement.
Je l'entends sortir de la pièce et pense que je n'ai même pas eu la force de le remercier de ne pas m'avoir
épargnée. Puis je sombre dans un sommeil réparateur d'où mon cousin me tirera le lendemain après midi. Après m'avoir raccompagnée à ma voiture, et alors que je suis en train de me demander si je ne suis pas tombée follement amoureuse de Marco, mon cousin me tend une lettre avec un égnimatique "bon courage". Arrivée chez moi, j'ouvre la lettre et lis ceci :
"Chère Alexia, On t'avait dit qu'on doublait la punition prévue. Ne t'inquiète pas, nous n'avons pas oublié et passerons chez toi demain soir pour le double de ta punition. Affectueusement Marco"
Déjà mon coeur s'est mis à battre un peu plus fort et la peur mais également l'impatience se sont emparées de moi.
Vanessa.
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